La boutique :
Tranches de galantine au lapereau à la truffes
Tranches de charcuterie décorées à la truffes
Poulets décorés à la truffes
Coquilles Saint Jacques
Voir articles :
- 1936 recette boudin blanc et truffes
- 1937 recette galantine et pâté de porc au lapereau
- 1954 recette jambon blanc de Paris serré sous un torchon cuit au bouillon au feu de bois
- 1954 l'apprenti charcutier d'un petit village Crécy Couvé Eure et Loir
- 1957 recette jambon d' York
PETIT MANUEL D'HYGIENE A L'USAGE DU PERSONNEL
1984 OLIDA LOUDEAC
LA REVOLUTION CULTURELLE
- il y a un siècle la salaison était fabriqué en arrière-cuisine. Aujourd'hui c'est le respect absolu de la chaine de froid, le conditionnement sous vide ou mélange gazeux , les "salles blanches" (locaux à aseptie maximale et contrôlée. Quelle percée technologique.
LES CHIFFRES DE L'HYGIENE
- Dans les conditions optimales de développement microbien, 40 bactéries peuvent donner naissance en 8 heures à 10 millions de bactéries filles!
- Il y a en FRANCE de 20 000 à 200 000 malades par an victimes de toxi-injection alimentaire collective.
C'est peu et beaucoup à la fois.
LES MICROBES
ou germes, bactéries, micro organismes, ferments
Trop petits pour être vus à l'œil nu
- ils seront visibles grâce au microscope
- ils seront dénombrés grâce à des boites de pétri
Microscope
Boîte de pétri (prise d'une surface )
Boîte de pétri gélose
Boîte de pétri gélose contenant des bactéries, après un prélèvement d'une surface de travail
Boite de pétri contenant des bactéries après un prélèvement sur la paume de la main
Les mains et les cheveux contiennent le + de bactéries
ROLE DE LA TEMPERATURE DANS LE DEVELOPPEMENT DES MICROBES
- + 80°C commencent à mourir
- + 65°C ne se multiplie plus
- + 45°C vie microbienne ralentie
microbes très actif - + 30°C microbes actifs
- + 10°C vie microbienne ralentie
- 0°C vie microbienne ralentie
- - 18°C les germes dorment
Leur vitesse de multiplication dépend de 3 conditions :
1/ il faut de l'eau (le jambon en contient 90 %)
2/ il faut une température idéale : 30°C
3/ il faut un pH qui leur convient
Le pH mètre
Voir l'article : 1893 le chimiste Danois Peter SORENSEN introduit le concept pH.
Prise du pH dans une noix de jambon (demi-membraneux)
- pH de 1 à 6 acide
- pH 7 neutre
- pH de 8 à 14 basique
MULTIPLICATION DES MICROBES
température 30°C
8.00 h du matin---------10 germes/g de produit
12.00 h---------------- 2 000 germes/g de produit
14.00 h-------------- 40 000 germes/g de produit
16.30 h ------------1000 000 germes/g de produit
VITESSE DE MULTIPLICATION ET TEMPERATURE
pour passer de 10 germes / gramme
à
1 000 000 germes / gramme
il faudra
- 8 h à +30°C
- 5 semaines à + 8°C
- 10 semaines à + 4°C
Pasteurisation
STERILISATION
DESTRUCTION DES MICROBES
1/ PAR LA CHALEUR Concerne les produits
- pasteurisation = température inférieure à 100°C (+ 80°C)
- ébullition = température = 100°C
- stérilisation = température supérieure à 100°C (120°C
Température + Temps = barème de cuisson
La désinfection dépend :
- de la bonne dose (ni trop ni trop peu)
- Du temps d'action.
1992 SCS Jambon Richard
- Nettoyage d'une salle de découpe de viande de porc
PAR LES DESINFECTANTS
Concerne le matériel
Désinfection efficace si Nettoyage + désinfection
La désinfection dépend :
- du choix de désinfectant
- de la bonne dose (ni trop, ni trop peu)
- du temps d'action
LAVAGE DES MAINS
A faire dès qu'elles sont sales mais
OBLIGATOIREMENT
en sortant des toilettes avant de reprendre son poste de travail
- savonner les mains
- rincer à l'eau
décher avec serviette en papier usage unique
- jeter la serviette dans la poubelle prévue à cet usage
DESINFECTION DES GANTS ET DES MAINS
A effectuer tout au long de la journée de travail et dès que l'on aura touché à autre chose que le jambon.
(cagette, tapis, poubelle, film, etc..........)
- verser une dose désinfectant
- bien frotter afin de tout évaporer
plus efficace
éviter de mouiller le jambon avec le désinfectant
1988 OLIDA Epinay sur Seine
SALLE DE TRANCHAGE DITE "SALLE BLANCHE"
Caractéristique de cette salle blanche
1/ FILTRATION DE L'AIR pour arrêter les grosses poussières de l'extérieur
2/ SURPRESSION DE LA SALLE pour éviter de faire rentrer dans cette salle l'air non filtré des autres locaux.
3/ TEMPERATURE BASSE 8°C pour éviter la multiplication rapide des germes
4/ VETEMENTS SPECIAUX "salle blanche" pour diminuer l'entée des germes extérieurs par la tenue habituelle
- Salle blanche OLIDA Epinay sur Seine de 100 000 à 130 000 barquettes jour
LES FLUX LAMINAIRES
- Au-dessus de chacune des lignes de tranchage,ils diffusent un air "stérile" sur les pains et les tranches de jambon avant l'ensachage
LA TENUE SALLE BLANCHE
Passage obligatoire par le sas pour déposer la tenue générale de l'usine et mettre :
- blouse blanche
- charlotte (y rentrer tous les cheveux)
- bottes ou sabots (nettoyés et propres)
Dans la salle ajouter :
- masque (sur le nez et la bouche)
- gants
CONCLUSION
PROCHAINE ETAPE?
- Apprivoiser certains microbes et les faires travailler pour nous . Mais ça, c'est une histoire de saucisson.
Je remercie le Dr BARRAUD et son équipe pour tous les conseils qu'ils m'ont enseignés...
LABORATOIRE OLIDA
Suite du N° 2 de la CHARCUTERIE TEXTURES ET LIANTS
15.6 - EFFETS DE L'EAU ET DE LA TEMPERATURE (fig.6)
FIG - fécule de pomme de terre
FIF 7
15.7 - cette rétrogradation est préjudiciable aux fabrications :
15.8 - les amidons :
15.9 - rôles des liants amylacés :
15.10 - dépistage - contrôle
15.11 - maltodextrines et sirop de glucose (FIG 5)
- FIG 4 - disposition des molécules d'amylose et d'amylopectine dans le grand amidon
- FIG 5 - structure chimique des sucres
16 - ALGINATES - CARRAGHENANES - GUAR - CAROUBE - GOMME XANTHANE
- FIG 16 - 1 - VISCOSITE DE DIVERS HYDROCOLLOIDES D'ORIGINE VEGETAL
- pouvoir épaississant
- FIG 16.1bis - STRUCTURE DES POLYSACCHARIDES
- FIG 16.2 - état initial - hydratation intermédiaire - solubilisation - structuration
- FIG 16.3 - schéma montrant le mode de fixation de l'eau sur une unité glucose d'une macromolécule glucidique
-16.7- Le guar
-16.8 - Le caroube
-16.9 - La gomme xanthane
-16.10 - Les alginates
-16.11 - Les carraghénanes
- FIG 16.4
- FIG 16.5 - gomme xanthane en solution
- FIG 16.6 - ALGINATES
16.12 - les gels :
16.13 - Emploi :
- Influence de la température sur la viscosité :
- FIG 16.7 Alginates de différents viscosités
- FIG 16.8 - GEL DE KAPPA ET IOTTA CARRAGHENANES
- 16.14 - Aspect nutritionnel :
- 16.15 Ces liants :
- 2 Modes de gélification :
- FIG 16.9 - alginates
PHOTO DU LABORATOIRE OLIDA
OLIDA 1970 à 1990
Je remercie le Dr C.BARRAUD et son équipe pour tous les conseils qu'ils m'ont enseignés, ce qui m'a permis d'évoluer...
Mariette
Suite du N°1 LA CHARCUTERIE TEXTURES ET LIANTS.
8.3 La gelée
8.4 Les caseinates
8.5 L'amidon
8.6 Les liants
9 - PROTEINES DE VIANDE :
FIG 9.1 ACTINE
FIG 9.2 MYOSINE
FIG 9.3 ACTOMIOSYNE
- Le muscle contient en gros 20 % de protéine, se répartissant en :
FIG 9.4 -influence de la concentration en sel dans la pâte pour le pouvoir de gonflement de l' actomyosine (WIRTH, 1974).
9.9 En programmation linéaire :
10 - LAIT - CASEINATE - LACTOSERUM - PROTEINES DU LACTOSERUM
10.1 - LE LAIT ET POUDRE DE LAIT
10.2 - LES CASEINATES
- Lait vache à 37 gr. de graisse /litre :
- Le pHi :
- La viscosité :
- Les caseinates :
10.3 - LACTOSERUM ET LACTOPROTEINES SOLUBLES
- La composition de base du lactosérum brut :
- Les protéines du lactosérum :
10.5 ROLES ET EMPLOIS DES CASEINATES ET LACTOPROTEINES SOLUBLES
- a) à chaud :
- b) à froid :
11 - OEUF - BLANC D'OEUF :
- Composition :
1) PROTIDES (10 %)
2) MINERAUX (cendre) : 0.7 % environ
(3) - dont la lécithine :
- Les normes microbiologiques sont :
12 - SANG - PLASMA - SERUM
4 - Le pHi est de l'ordre de 4 (minimum de solubilité) voir fig. 12.1.
6 - Bactériologique : on peut admettre :
11 - Problème de la coloration due à l'hémoglobine, on le résout par :
13 - COLLAGENE - GELEE - GELATINE
13.4 - LE GEL SE CARACTERISE PAR :
ETATS PHYSIQUES DES FIBRES DE COLLAGENE EN FONCTION DELA TEMPERATURE
13.8 - Intérêts et rôles en charcuterie :
- Les gélatines du commerce sont généralement des mélanges sur les types suivants :
14 - SOJA - ISOLAT DE SOJA
- AMINOGRAMME TYPE :
15 - FARINES - AMIDONS - FECULES - MALTODEXTRINES
FIG 1 LE GLUCOSE (ou dextrose)
FIG 2 AMYLOPECTINE
FIG 3 = AMYLASE
PHOTO DU LABORATOIRE OLIDA
OLIDA 1970 à 1990
Je remercie le Dr C.BARRAUD et son équipe pour tous les conseils qu'ils m'ont enseignés, ce qui m'a permis d'évoluer...
Mariette
OLIDA 1990
DIRECTION RECHERCHE INNOVATION
Docteur vétérinaire C.BARRAUD
LA CHARCUTERIE
TEXTURES ET LIANTS
OLIDA 1970 à 1990.
Je remercie le Dr C.BARRAUD et son équipe pour tous les conseils qu'ils m'ont enseignés, ce qui m'a permis d'évoluer...
Mariette
PHOTO DU LABORATOIRE OLIDA
FIGURES ET TABLEAUX
INTRODUCTION - GENERALITES :
L'EAU ET LA LIAISON DE L'EAU :
2.1.4 polarité de la molécule
2.1.5 liaison hydrogène
LIAISONS ENTRE LES MOLECULES D'EAU
- les liaisons hydrogènes :
- la glace :
2.2.3 L'eau liquide - viscosité : (structure de l'eau liquide)
2.2.4 Vapeur d'eau :
2.3 LIAISON DE L'EAU AVEC LES SELS :
2.4 LIAISON DE L'EAU AVEC LES MOLECULES ORGANIQUES :
2.4.1 Molécules protéiques :
2.4.2 Molécules polysaccharidique :
2.5.1 Groupements hydrophobes :
2.5.2 Structure ouverte ou fermée :
2.5.3 Activité de l'eau (aw) :
2.6 LES COMPORTEMENTS VIS-A-VIS DE L'EAU :
3 - LES LIANTS PROTEIQUES :
3.1 STUCTURE CHIMIQUE DES PROTEINES :
3.1.2 Les quatre structures :
3.1.3 Les quatre types de liaison :
FIG 1 structures primaire, secondaire en hélice, tertiaire :
FIG 2 structure primaire, association de 2 chaines protéiques
FIG 3 structure secondaire
- en hélice
- en feuillet
1.18 - Etat hélicoïdal ou hélice
FIG 4 structure secondaire en hélice
- Etat étiré ou structure en feuillet plissés; 6 Les protéines fibreuses ou scléroprotéine
- Structure tertiaire des protéines
FIG 6
La figure 1-19 représente la structure tertiaire de la globine (partie protéique de la myoglobine)
FIG 7
FIG 8
Différents types de liaisons entre les protéines
3.2 PROPRIETES DES PROTEINES :
3.2.1Propriétés ioniques :
FIG 12
FIG 9
FIG 10 propriétés ioniques
FIG 11 Les différents équilibres donne lieu un aminoacide en solution peuvent se résumer ainsi :
3.2.2 - Les groupements fonctionnels :
3.3 SOLUBILITE DES PROTEINES
FIG13 solubilité Eau liée en % du muscle
FIG 14 influence du pH et de la force ionique sur la solubilité de la s-lactoglobuline
FIG 15 mécanismes de la dénaturation
3.4 DENATURATION DES PROTEINES - CUISSON
3.4.1. La chaleur "dénature" les protéines, c'est -à-dire altère ou détruit leurs structures spatiales précédemment étudiées en 3.1.2
3.4.2 La température minimale de coagulation diffère selon les protéines entre 35 et 70 °C (ou pH habituel de nos mêlées - 6 à 7 -
4 - LES LIANTS POLYSACCHARIDES :
4.1 SONT AUTORISES LES :
FIG 4.1 . ALGINATE
FIG 4.2 Fixation "hydrogène" faible de l'eau sur un maillon glucidique
5 - L'EMULSION - LA LIAISON DE LA GRAISSE
- Cette dénaturation débute vers 35 - 40°C pour les plus sensibles (les protéines de viande) . D'où :
- les émulsifiants sont des substances qui présentent un pôle hydrophile et un pôle hydrophobe :
FIG 5.1 EMULSION
- émulsion
- gel
-mousse
- sol
5.8 On classe les émulsifiants selon une échelle de capacité émulsionnante dite H.L.B (hydrophilic-lipophilic-balance)
6 - GELIFICATION - LIANTS AU SENS LARGE :
FIG 5.2 LA BALANCE HLB
7- LIAISON DE L'AIR - LE FOISONNEMENT (mousse) :
8 - COMPORTEMENT DES LIANTS VIS A VIS DES TRAITEMENTS THERMIQUES :
Tableau 8.7 - Echelle des effets thermiques
Tableau Echelle des effets thermiques
Tableau Echelle des effets thermiques
Suite LA CHARCUTERIE TEXTURES ET LIANTS 2/3
OLIDA 1990
Direction Recherche Innovation
Docteur vétérinaire C. BARRAUD
1 - LE TISSU ADIPEUX - HISTOLOGIE :
A = cellule adipeuse ou adipocyte
B = trame ou dentelle adipeuse
C = idem autour d'une artère
D = idem dans du muscle
Les gras de porc carcasse 78 kg
Teneur en lipides des viandes et abats
Composition des gras de porc :
Composition chimique des lipides :
Les acides gras
* ils sont formés de longues chaines de carbone
Panne indice d'iode : 55
Bardière, poitrine : 60 - 65
Les corps gras alimentaires sont formés à 98-99% de TRIACYLGLYCEROLS (encore appelés triglycérides)
Principe de numérotation des carbones
ACIDE GRAS STRUCTURE SYMBOLE
Nomenclature des principaux acides gras :
Formule du cholestérol libre, du cholestérol estérifié, des triglycérides, des phospholipides (lécithine), des acides gras :
Composition en acides gras et alimentation
ALTERATIONS :
* lipolyse :
* oxydation primaire - péroxydes et hydropéroxides
OXYDATION - RANCISSEMENT
Décomposition des hydropéroxydes
Altérations des lipides
TECHNOLOGIE :
NUTRITION - VALEUR - ENERGETIQUE
Composition des tissus adipeux
Charcuteries - composition en ac. gras (% ac gras totaux)
Composition moyenne de différentes graisses en % des acides gras totaux :
Document de Mr Michel Mariette
PHOTO DU LABORATOIRE OLIDA
OLIDA 1970 à 1990
Je remercie le Dr C.BARRAUD et son équipe pour tous les conseils qu'ils m'ont enseignés, ce qui m'a permis d'évoluer...
Mariette
G.P.A.O. SALAISON
OLIDA EPINAY
DIRECTION RECHERCHE INNOVATION
Dr vétérinaire C.BARRAUD
OLIDA 1970 à 1990
Je remercie le Dr C.BARRAUD et son équipe pour tous les conseils qu'ils m'ont enseignés, ce qui m'a permis d'évoluer.
Mariette
PHOTO DU LABORATOIRE OLIDA
LA VIANDE
LA FILIERE VIANDE
DECOUPE D'UNE CARCASSE DE PORC
COMPOSITION D'UN PORC DE 100 KG
LA FILIERE SANITAIRE
LA FILIERE SANITAIRE - LES ESTAMPILLES SANITAIRES
LE CLASSEMENT DES CARCASSES DE PORC
CLASSEMENT DES CARCASSES DE PORC
METHODES DE CLASSEMENT DES CARCASSES DE PORC EN FRANCE
ANCIEN CLASSEMENT BASEE SUR LA CONFORMATION
DECOUPE DU JAMBON
GPAO SALAISON
L' encyclopédie du jambon cuit
mariette-m@wanadoo.fr